Rafting on the Nile

Publié le par mailan

Suite et fin de nos pérégrinations en Uganda ... avec la cerise sur le cake... ca va faire des jaloux: on a été faire du rafting sur le Nil !!!

eh oui celui là meme, celui de Louxor d'Alexandrie et de Toutankhamon. Kesk'il fait en Uganda ??? mais c'est sa source voyons !! enfin à ce que disent les Ugandais, et pas mal d'autres d'ailleurs, c'est que la source du Nil c'est le lac Victoria.. une petite carte pour vous expliquer...

Jour 5 - 2 janvier:

HAVE YOU EVER BEEN RAFTING ? eh bien vous n’avez rien vu avant de venir à Jinja, surfer, flipper, tournebouler, flotter, pagayer sur le seul, l’unique, the MIGHTY NILE RIVER !!

 Promis, j’emmènerai tous les visiteurs faire du raft à Jinja. Enfin tous ceux qui ont envie de se faire de belles frayeurs sur des catégories 5 à gogo, de vivre l’expérience de la machine à laver, de faire le plus beau « flip the raft » dans les rapides …

 On arrive à Jinja à une soixantaine de km à l’est de Kampala vers 9h du mat, frais et dispos mais un peu stressés. Toute l’équipe nous accueille, nous arnache, pagaie, casque, gilet de sauvetage, et crème solaire. Après 1/2h de training, où Twotwo (2-2) notre guide nous apprend à pagayer « forward », « backward », « FAST FORWAAAAAARD », à nous jeter à l’eau, à « hold on »  et à « GET DOOOOWWWWN » (c'est-à-dire jetez vous au fond du raft en vous agrippant à ce que vous trouvez), et enfin à « flip the boat » c'est-à-dire à faire faire un beau salto avant à notre raft, on est fin prêts.

 On partira à trois rafts, plus cinq canoés de sécurité, plus un raft de sécurité plus stable où on peut se réfugier si on a eu assez d’émotions pour la journée.

 L’expédition commence par les Bujagali Falls, un rapide classe 5 où deux tombent à l’eau et Gyome en mal d’aventures se jette derrière eux. On les récupère en bas des rapides, heureux comme des perches du Nil :-)

On enchaîne une série de grade 3, 4, 2.5, et d’autres 5 où on ne chavire pas – mais où on a droit à un beau saut du haut d’une cascade youuuuuhouuuu !!!

A midi on se pose sur une île pour déjeuner. Le Nil est magnifique, plein d’oiseaux autour de nous et pas de crocodiles à l’horizon. On repart vite fait pour l’après midi, où Twotwo nous laisse nous jeter à l’eau pour se faire porter par le courant et le gilet de sauvetage mmmmmm quel bonheur ! Après trois rapides passés sans encombres, on arrive à The bad place… qui mérite bien son nom. C’est un rapide de classe 6, qui fait bien un km de long ! Il est magnifique ! Mais on ne peut pas le prendre – bien trop dur pour nous. On se contente de porter notre raft (enfin pas nous mais les porteurs…) vers les ¾ du rapide, dans une zone relativement plus calme. Twotwo comme à son habitude nous donne le choix du parcours: soft, small rapids you don’t flip ; mild, you may flip, but you may not ; juicy spot : you flip !! On se lance bien sûr dans le juicy spot, après avoir lance notre cri de guerre avec un peu de peur au ventre j’admets : CHICHILEO !! (a prononcer tchitchileo, parait que c’est du dialecte napolitain mais Lorenzo notre 2e guide n’a pas voulu nous donner la traduction … avis aux italiens ;-)

 Twotwo nous donne les dernières instructions : ‘i always told you today to hold on the raft… well this time forget it : let it go and don’t even try to hang on it. It will be shaked and flipped like a bag of old potatoes and you don’t wanna hold on to that!’ … mmmm … c’est parti !

« FAST FORWARD », « BACKWAAAARD » … on arrive vite au juicy spot, une vague de quatre mètres nous soulève, le raft se dresse à la verticale mais retombe sur ses pattes. On a perdu deux équipiers, tombés à l’eau, et comme à son habitude Gyome a sauté joyeusement dans le tumulte. Le raft surfe quelques secondes immobile au sommet de la vague, j’aperçois Twotwo et Lorenzo qui cherchent des yeux les nageurs. Tout d’un coup badaboum, je suis projetée dans l’eau – un beau vol plané dommage que les photographes n’étaient pas là ! flip, reflip, j’ai l’impression d’être dans une machine à laver. Je vois la lumière en haut tout la haut, mais il y a trop de remous pour remonter. Là je pense à Twotwo qui nous a dit ‘no problem, you will come back up, just be patient’ .. Ouais il en a de bonnes lui. Après quatre cinq secondes où l’adrénaline est bien montée, je touche enfin la surface où j’avale un bon litre d’eau en même temps qu’un peu d’oxygène, pour être ré-aspirée illico presto par le courant. Je ressors enfin qq mètres plus loin, loin du tumulte, Jeffrey me hisse sur le « security boat » et je respire enfin !

 Quelle aventure ! Magnifique baptême dans les eaux du Nil, qui arriveront peut être un jour à Montpellier après leur grande traversée de l’Afrique et de la Méditerrannée !!

Publié dans outside rwanda

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